Niki de Saint Phalle
Est bien une drôle de bonne femme.
Née en 1930, mannequin, épouse puis mère. Parcours classique.
Elle a surtout été connue pour son rôle d’artiste engagée.
Plasticienne, peintre, sculptrice, réalisatrice de films, elle qui disait vouloir faire « saigner la peinture » a réussi à apprivoiser ses monstres, à jongler avec eux…
Dotée d’un certain goût pour la rébellion, Niki de Saint Phalle peint ses premiers oeuvres dans les années 50.
Et là tout y passe, des petits aux grands formats, de la texture à la matière, des armes sont même utilisées pour peindre. Feu !
Mais derrière ces années de Tirs, Niki parle d’amour, de mort, de mort de l’art, de politique, de féminisme.
Les femmes, elles les montrent comme des Nanas, aux attributs généreux, bien différents de ce qu’on montre dans les magazines et qu’elle connaît bien.
Les célèbres Nanas, le Jardin des Tarots, la Fontaine Stravinsky. C’est beau tant c’est vivant.
L’exposition avait lieu du 17 septembre 2014 au 2 février 2015 au Grand Palais.
J’espère que vous en avez profité.
Si jamais ce drôle d’oiseau vous fascine, vous pouvez toujours lire son histoire, racontée par Elisabeth Reynaud dans son livre « Il faut faire saigner la peinture ».
Niki de Saint Phalle
Biographie, 240 pages aux éditions l’Archipel
