La tentation d’Eve vue par Marie-Claude Pietragalla
À toutes celles qui veulent savoir d’où elles viennent et s’inquiéter de ce qu’elles sont devenues.
À tous ceux soucieux de comprendre la femme.
Marie Claude Pietragalla nous livre ici un bien joli solo.
Éloge de la femme ? Pas vraiment si l’on en croit la morale de l’histoire.
Mais la beauté des scènes nous rassurent sur l’identité de la femme, sur ce qu’elle dégage.
De la plus bestiale des odeurs à l’élégance absolue d’une femme libre, en passant par les nombreuses facettes bien connues de la femme soumise, de la femme dominée, de la femme dépendante, on retrace l’histoire de la femme avec émotions et sourires.
Les décors, costumes et musiques rythment la scène à merveille. Mais la merveille c’est bien elle, la femme, la Marie, la Claude, la Pietragalla. La femme forte et fragile, sauvage et envoûtante, naturellement sexy.
On aurait aimé que la danseuse pirouette davantage, qu’elle passe chasse et s’adonne à plus de petits pas de bourré. C’est une autre conception du tutu, plus moderne, plus rebelle que l’on ne peut qu’accepter devant tant de beauté.
La rébellion dans un monde aussi classique, c’est aussi tentant que c’est bon.
La Tentation d’Eve
Danse contemporaire
Le Palace
8 rue du Faubourg Montmartre
Paris 9e
Du 25/01/2011 au 12/03/2011