Jappeloup
Notre avis est sûrement un peu biaisé. Bien que nous ayons pensé beaucoup de mal de Turf, les chevaux c’est un peu notre dada… Vous l’aurez compris, on préfère largement les voir en vrai qu’en lasagne.
Pour Jappeloup, c’est encore une autre histoire. Déjà – ou surtout – parce que Guillaume Canet à l’affiche attire forcément notre curiosité (Guillauuuuuume !) ; ensuite, parce que Jappeloup a fait vibrer toute une génération de passionnés et que des souvenirs même lointains, il est bon de faire revivre. Du coup, il faut bien reconnaître, malgré la bonne dose de dramaturgie et un scénario couru d’avance, le film de Christian Duguay nous fait vibrer pendant deux bonnes heures.
L’histoire de Jappeloup est celle de Pierre Durand, cavalier bordelais qui se passionne pour le cheval à travers les yeux de son père. Après une belle chute, le jeune homme ne remonte pas sur selle et part courir les bancs de la fac pour devenir avocat. Pourtant, l’amour du cheval va s’avérer plus fort. Il se fixe le challenge d’arriver au plus haut niveau, avec le cheval que vient d’acquérir son père. Commence alors l’histoire du petit cheval qui fera de Pierre Durand un grand cavalier…
Et l’on se prend au jeu. De la première à la dernière seconde, on vit au rythme des rêves et désillusions de Pierre Durand ; des foulées, sauts et chutes de Jappeloup. Enfermé dans ce parfait ascenseur émotionnel, on est quelque part assez fier de vivre un bon moment de cinéma français.
S’il n’est pas trop tard, ne regardez pas la bande-annonce, qui divulgue honteusement l’essentiel du film. Nous vous conseillons plutôt cet extrait, du véritable Jappeloup – des Jeux Olympiques de 1988 – qu’on aurait aimé voir apparaître dans le film au moins au générique. Juste une question d’hommage.
Jappeloup
De Christian Duguay
Avec Guillaume Canet, Daniel Auteuil, Marina Hands, Lou de Lâage, Jacques Higelin, Joel Dupuch
Dans vos salles de cinéma le 13 mars 2013
