Chatons Violents
Avant Chaton violents, il y a eu La lesbienne invisible.
Océane, vous le comprendrez assez vite, aborde ses sujets de coeur. Son nouveau spectacle parle de couple, évidemment, mais pas que. Elle s’intéresse aussi à sa vraie communauté d’origine, celle qu’elle appelle les BBB (les bons blancs bobos).
Elle aborde gaiment (et non pas sans clichés) ce qui fait la gauche caviar d’aujourd’hui. Les Parisiens qui s’installent à Marseille ou à Montreuil, cette faculté ou plutôt cette tendance facile au jugement, à l’individualisme, et même parfois au racisme…
Il y a beaucoup de choses dans ce spectacle. De très bonnes choses : Océane, vivante, attachante et même un peu chiante (sa diction est tout simplement parfaite). Ses textes, très bien écrits, très bien mis en scène par Mikael Chirinian.
Mais certains sujets peut-être trop sensibles à mon goût ces temps-ci sont à prendre avec des pincettes. Sous couvert de « je balance tout », Océane balance un peu tout et n’importe quoi, comptabilisant les amalgames alors qu’elle se propose justement de les dénoncer… Il y a du rire, bien sûr elle fait rire. Mais il y a eu quelques moments assez longs où je me suis tout simplement demandée ce que je faisais là à écouter ces salades ? On en entend assez à la télé, merci.
Le couple, la vie en société, les homos, les hétéros, l’argent, la pauvreté, le snobisme, c’est une chose. La politique, en est une autre.
Ou peut-être n’ai-je pas saisi la possibilité de cette réflexion humaniste ? Qui sait !
Pour se faire sa propre idée :
OcéaneRoseMarie
Chatons Violents
A la Gaité Montparnasse
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