Un singe en hiver
Normandie. Tigreville. 1959.
Gabriel Fouquet (interprété par Fred Testot) a prévu de loger quelques jours au Stella, un hôtel tenu par Albert Quentin (Eddy Mitchell) et sa femme. L’un boit pour oublier, l’autre oublie qu’il a envie de boire… L’un rêve de son amour en Espagne, l’autre de son service militaire en Chine. Tous deux luttent pour/contre la même passion : le goût pour les voyages et la liberté sans doute.
De là, se noue une amitié touchante. Presque bienveillante.
Ce qu’on en a pensé : l’éloge de l’ivresse et de l’amour vont parfaitement ensemble. Pourtant les émotions dégagées sont difficiles à retrouver. Le rythme est parfois un peu lent. On se demande alors si c’est les années 60 qui expliquent ceci, ou l’adaptation en 2014 qui explique cela. Quoiqu’il en soit, les nuits d’ivresse l’emportent sur le fait que c’était mieux avant.
Ce qu’il ne faut pas oublier : Un singe en hiver est un roman d’Antoine Blondin, paru en 1959. Vous l’avez déjà vu en image en 1962… Les deux personnages principaux étaient interprétés par Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo.
Au théâtre, c’est autre chose. Et c’était bien. Mais les meilleurs, c’était quand même eux.
Un singe en hiver
D’après le film réalisé par Henri Verneuil
Dialogué par Michel Audiard
Adaptation théâtrale de Stéphan Wojtowicz