Incroyable la vie à 2

Comme quoi il ne faut pas chercher…ou ne pas se taire?

Trés beau sujet mais sans vous offenser plutôt que d’y répondre j’aimerai vous proposer une autre accroche,les mots sont bien choisis mais je les orchestrerai différemment
La voici,un peu longue j’en convient mais ,j’ai le sentiment qu’elle est pertinente .Merci de l’attention que vous y porterez .

Se dire qu’il est bon de tenir un homme ou une femme embrassé, se mettre en chemin et laisser au destin le lieu et le moment de la rencontre, se laisser du temps pour se découvrir, se plaire, s’apprivoiser…et peut être s’aimer, jouer du verbe aimer sur tous ses registres et en faire notre propre partition, s’aimer simplement du seul bonheur d’être ensemble et de partager de bons moments de complicité, sentir un jour que l’autre sans vous ,et vous sans l’autre ce n’est plus possible et décider tous les deux de se mettre en route, comprendre qu’on ne vit pas que de l’amour mais qu’il est le ciment de vies qui nous font devenir si on trouve un sens à ce qui nous permet d’agir et d’en vivre, trouver un nid douillet pour loger nos ébats , savoir en partir et trouver un lieu pour vivre notre amour en pouvant accueillir nos amis, s’offrir une chaumière avec coin de verdure , élargir le jardin pour en faire un parc ,bâtir une pergola pour abriter nos siestes libertines, s’échapper en voyage pour découvrir le monde, se ravir de s’écouter l’un l’autre se conter sa vie ,son enfance ,ses rencontres, ses passions, les livres aimés et partagés, les musiques qui l’émeuvent ,les lieux qu’on devrait découvrir ensemble, la passion de son métier et des gens qui partagent ses journées ,les émotions d’un film ou d’un opéra, la joie du corps qui se vibre lorsqu’on fait un sport qu’on aime, le simple son d’une voix qu’on oubliera jamais….
Se laisser glisser vers un quotidien tiède, laisser les journées conduire son agenda et sa vie, se croiser sans se voir, se parler sans s’écouter, ne plus rien échanger, ne plus s’émerveiller, s’endormir dans l’ennui…ne plus se supporter dans cette grisaille, trouver tous les prétextes pour noircir la situation…et quand la coupe est pleine ,exploser d’émotions, de non-dits ,de tristesse ,de rancœur et de souffrances cachées ..pleurer toute les larmes de son corps, se griffer le visage, crier et se tordre de douleurs, tomber comme une masse ,se rouler par terre, lancer des mots cruels et des injures vulgaires , fermer la main qui devient un poing qui blesse… …..et lorsque qu’il n’y a plus de larmes, de sanglots et de cris….rester prostré là allongé sur le lit, ahuri, abasourdi…sortir du brouillard dans les bras l’un de l’autre, ne pas se reconnaître ,chercher un point d’appui ,se lever ,tituber, découvrir ce chaos alentour…comment en sommes nous arrivé là ?….se regarder l’un l’autre, reprendre des gestes tendres, lui caresser la joue, essuyer des larmes, poser un baiser sur ses lèvres meurtries,…mon amour, mon aimé(e), que nous est’ il arrivé ?
Retrouver les mots qui apaisent et libère ces mois de silences…vient marchons, allons nous promenez !…retrouver nos pas, se remettre en harmonie, trouver un autre chemin, décider de vivres autrement, faire des projets, se donner des rêves, des délires, des folies…en rire et s’en moquer, prendre des fous rires…déjà les bras se resserrent…se moquer de soi, de nous et de tout ça, de tous ces faux bobos, ces fausses misères, ces plaintes stériles qui ont voilées notre vie….regarder devant, comprendre qu’un amour que pour deux est toujours condamné, que toutes les Belles du Seigneur s’y sont noyées et qu’un amour ne survit que s’il donne des fruits…Se regarder l’un l’autre alors différemment et s’entendre dire tout bas : et si on faisait un enfant ?
Croire que l’on s’augmente de ce qu’on accumule alors qu’on ne grandit que de ce qu’on donne, croire qu’on est arrivé alors qu’on est en train de mourir, mourir d’opulence d’absence de désirs , de satisfaction de soi ,être blasé de tout et satisfait de rien, chercher d’autres plaisirs faciles et éphémères, ne plus rien bâtir qui ne soit que pour s’illusionner et se donner l’impression qu’on vit.
Peu à peu vivre seul dans le vaste palais, habité par un être qu’on a aimé et qu’on ne fait plus que croiser, laisser l’enfant passer d’une aile à l’autre sans se retrouver jamais, se parler à travers la cour, en haut du balcon en haussant la voix pour se faire entendre, puis fermer les volets et s’ignorer pour de bon , attendant le notaire qui viendra partager la maison et déchirer les papiers.

Vous avez vu La route de Madison et la scéne maintenant légendaire de la main de Francesca qui hésite ou non a ouvrir la portiére pour aller rejoindre Robert.Qu’auriez vous fait ,suivre vos émotions,votre coeur en vrac car attiré par Robert mais aussi trés sincére envers son mari,votre intuition peut être qui qui vous dis qu’il est temps de changer de vie et d’horizon avec Robert…ou votre raison,le mental,le sens du devoir peut être…qui vous commande de ne pas briser ce que vous avez construit,qu’on abandonne pas une famille ,qu’on a pas de droit de s’oubier…..autrefois on appelait cela un debat cornelien,c’est un peu desuet…mais les grands débats du coeur et de la raison sont quotidiens…c’est aussi ce qui nous distingue peut être des animaux
Il ya beaucoup de questions dans votre « chat » voici un premier éclairage…Vous me direz ,vous ne répondez pas à ma question,vous en poser d’autres…oui mais c’est ainsi que l’on progresse ,en se posant les bonnes questions…c’est plus important que les bonnes réponses…

Bon alors que décidez vous pour Francesca depuis le 18 septembre elle a la main sur la poignée ,elle sort ou elle sort pas?