Au Galop, ainsi va la vie
Rencontrer quelqu’un, se rendre compte qu’il n’est pas libre, qu’il a un enfant ou qu’il en veut un autre.
Le regarder et penser qu’à partir du moment où je lui aurais parlé, il sera déjà trop tard.
Nos regards se croiseront, nos corps se rapprocheront, bonjour se connaît déjà t-on ?
Et puis doucement, parce qu’il s’agit d’une envie obsédante, nous nous rencontrerons.
Nous irons dîner d’abord, déjeuner ensuite, nos sourires s’entremêleront et nous nous embrasserons.
Ces petits rendez-vous dureront…
Aussi souvent que le coeur nous le dira mais moins longtemps qu’il ne le souhaiterait.
Dis, pourquoi faudrait-il toujours finir par se quitter ?
Relation interdite, cachée, extra-conjuguale, illégitime…
Qu’on se le dise, n’est légitime que l’envie.
Jamais le fruit défendu n’a eu meilleure saveur.
Alors de quoi as-tu peur ?
Que tu ne sois que de passage…
Qu’on se dise d’être sage.
Qu’on se laisse du temps pour réfléchir,
Qu’on n’ait pas le courage de fuir.
Qu’on passe à côté de notre histoire, de Noël, du printemps et de nos futurs enfants.
Qu’on se dise qu’il est trop tôt ou trop tard,
Ne t’en fais pas je reviendrai.
La vie c’est comme les chevaux,
elle passe bien souvent au galop.
Au Galop
Dans vos salles de cinéma depuis le 17 octobre 2012
De Louis-Do de Lencquesaing
Avec la magnifique Valentina Cervi, l’élégante Marthe Keller, la touchante Alice de Lencquesaing (oui c’est sa fille), le très bon Xavier Beauvois, et Bernard Verley, Laurent Capelluto, Ralph Amoussou, Denis Podalydès…
31 octobre 2012 at 1 h 18 min
Alors de quoi as-tu peur ?
Je vais te le dire, tu l’as si bien amené
La peur ce n’est pas avant, c’est après
La peur c’est après, c’est de briser le lien
Ces moments qui ont fait qu’on est plus qu’un
La peur de se tromper, de passer à côté
A côté de la vie, de ces moments volés
D’en faire un trésor et de s’y attacher
Est ce le bon port, suis-je encore du voyage ?
Non il faut partir, auras-tu le courage ?
Tout ce temps passé à construire, maintenant brisé
Faut-il vraiment renoncer, je suis embarqué
A l’automne de ma vie, je m’interroge encore
Quelque soit ton age si tu regardes l’aurore
Avec des yeux d’un enfant émerveillé
Alors cela te sauve, tu es encore éveillé
Tu sais que cet amour est une force
Connais-tu quelque chose de plus féroce?
Et c’est cela le secret, c’est dur de renoncer
Est-ce du courage, qui sait ?
Laissons cela aux abbés
Et autres sages éclairés
Oui il faut du courage pour aimer
Et si la vie tu la vois comme les chevaux
Alors toi qui sait si bien les monter
N’oublie pas qu’il a trois allures
Chacunes viennent à propos
Il ne tient qu’à toi et ta monture
De savoir se mettre au pas ou au trot
Et de ne pas mener tout au galop
Tu y trouveras d’autres promenades
Et de balades en balades
Peut-être trouveras-tu un jour
Ce qu’est le Grand Amour.
31 octobre 2012 at 12 h 00 min
Merci pour les prolongations, c’est toujours un plaisir de vous lire.