Intouchables touché-coulé
Le film de l’année. Réalisé par Eric Toledano et Olivier Nakache. Le film est inspiré d’une histoire vraie, simple et a priori pas très drôle.
À la suite d’un accident de parapente, Philippe, riche aristo, doit engager une aide à domicile pour l’aider à réaliser les petits riens du quotidien. Et c’est Driss, un jeune homme de banlieue qui va être engagé pour une durée limitée. Le pari : qu’il ne tiendra pas plus de 15 jours. Ensemble, ils vont apprendre à vivre, à partager Berlioz et Kool and the Gang, le goût de la vitesse, de la vie sans soucis, des voitures, des femmes et voyages. Ils vont simplement s’apprivoiser et contre toute attente s’aimer pour donner naissance à une belle amitié. C’est drôle, c’est frais, c’est simple, c’est fort… Ces 2 êtres à qui rien ne sourit même pas la vie, vont devenir à deux, intouchables.
François Cluzet et Omar Sy sont étonnants de sincérité. Le deuxième est évidemment plus intattendu. Et pourtant, quelle belle surprise. Il est bluffant de naturel – il faut dire que ce rôle lui va comme un gant – et cloue le bec à tous ceux qui ne voyaient en lui qu’un humoriste du SAV. Raté.
Le duo est parfait. Pas étonnant que selon le Parisien, ils aient déjà attiré plus de 1,6 million de spectateurs en cinq jours. 5 petits jours pour un aussi gros chiffre. L’ironie ? À peine 500 salles ont accepté de diffuser ce film. Bizarrement, la donne change pour la semaine prochaine.
Tout semblait annoncer le succès. La bande-annonce bien comme il faut. Les critiques ultra-élogieuses et le public d’ores et déjà conquis (4.5 étoiles sur Allociné, du jamais vu !).
Alors la grande question, c’est jusqu’où Intouchables ira ? Ce film va t-il dépasser Bienvenue Chez les Ch’tits et Titanic ? C’est finalement ce qu’il y a de plus incroyable avec le bouche-à-oreilles…
L’imprévisible, l’inexplicable, l’impalpable… Intouchables porte décidément bien son nom.
Intouchables
De Eric Toledano et Olivier Nakache
Dans les salles le 2 novembre 2011
Avec François Cluzet, Omar Sy, Anne Le Ny, Audrey Fleurot